Ce qui fait la particularité de ce village c’est que peu de ses demeures ont été restaurées. Il y avait autrefois à Châlons, beaucoup de tisserands à la main, ce qui explique le nombre des maisons à escaliers de pierres formant cave au rez-de-chaussée de façon à garder à la chambre au métier une fraîcheur relative, nécessaire à la bonne confection des coutils. La cuisine et la chambre à lit se trouvaient donc au dessus de la cave à métier. Malheureusement la plupart de ces immeubles ont un besoin urgent de réparations, mais pour le dessinateur, à chaque pas il y a un croquis intéressant à noter.
Ce dessin représente une des maisons à escalier des tisserands à la main qui habitaient Châlons.
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Reportage photographique de Jill Culiner : "A la recherche du patrimoine"
Aquarelle de Felix Desille vers 1925
Photo de Jill Culiner en 2011
« Non, ce n’est pas ma maison ! » insiste le monsieur à qui je montre le dessin de Desille. Il refuse d’admettre que les ouvertures sont identiques – même si elles ont été modifiées – et insiste sur le fait que sa maison était, dans le temps, un grand hôtel.
En tout cas, cette conversation ne l’intéresse pas : en train de remplacer une ancienne porte par une autre, toute neuve, en PVC, il me tourne le dos avec une hostilité évidente.
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Châlons-du-Maine
Maison des tisserands
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